Choisir ses prothèses mammaires ? Comment faire ?

AUGMENTATION DES SEINS AVEC PROTHÈSES

L’augmentation mammaire est devenue l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus populaires de ces dernières années, en particulier chez les jeunes femmes. On estime que l’année dernière seulement, 35 000 paires de prothèses ont été implantées.
La femme idéale des années 90 avait des courbes féminines et une petite poitrine était un défaut qu’il fallait corriger. Heureusement, l’intervention est de moins en moins complexe et les prothèses sont plus sûres et plus durables. L’intervention dure moins d’une heure et la patiente ne doit interrompre son activité normale que pendant trois ou quatre jours. L’augmentation mammaire est aujourd’hui plus facile que jamais, à condition que l’intervention soit réalisée par des chirurgiens compétents et dans des cliniques agréées.
Les implants mammaires se présentent sous différentes formes et tailles, mais ils sont tous enveloppés de silicone rempli de solution saline (eau) ou de gel de silicone.
Les implants au gel de silicone sont les plus fiables et donnent d’excellents résultats esthétiques très naturels.

 

• Technique d’implantation
• Types d’implants
• L’intervention
• Soins post-opératoires
• Les résultats
• Complications de l’intervention
Questions fréquemment posées

 

TECHNIQUE D’IMPLANTATION

1. VOIES D’ACCÈS :

Les voies d’accès aux implants mammaires sont au nombre de trois :
Sous-mammaire, Axillaire et Aréolaire. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Le choix final dépend de l’expérience personnelle du chirurgien et des caractéristiques physiques de la patiente.
Sous-mammaire :
L’incision et la cicatrice qui en résulte sont situées dans le pli sous le sein. Il s’agit d’une voie simple qui permet l’implantation de n’importe quel type de prothèse. C’est une méthode très sûre, mais la cicatrice sera toujours visible, même si elle est bien suturée.
Axillaire :
La cicatrice est nette, sans référence au sein, mais c’est une voie problématique qui peut présenter des complications. Elle n’est indiquée que dans certains cas.
Aréolaire :
Esthétiquement, elle laisse une cicatrice très discrète, presque invisible. Elle est aussi sûre que le pli sous-mammaire. L’inconvénient de cette méthode est que certains implants sont difficiles à placer correctement.

 

2. POSITION DE L’IMPLANT :

Dans ce cas, il existe également plusieurs options pour placer les prothèses mammaires et la décision doit être prise en fonction des caractéristiques physiques de la patiente.
Voies d’accès pour les implants mammaires
Position rétropectorale :
L’implant est placé dans une « poche » située entre les muscles grand et petit pectoral et les côtes. Cette position présente des avantages lorsque le tiers supérieur de l’implant doit être recouvert pour limiter la visibilité de la partie supérieure de l’implant. L’inconvénient est qu’elle est moins naturelle et que le muscle pectoral doit être coupé. En outre, les contractions musculaires peuvent produire des effets peu naturels. C’était pratiquement la méthode la plus utilisée pour les implants plus anciens afin de couvrir leur contraction capsulaire.
Position rétroglandulaire :
L’implant est placé entre la glande mammaire et le muscle pectoral dans une position plus naturelle afin d’augmenter le volume de la glande. Les résultats obtenus avec les implants en gel cohésif sont plus naturels et n’entraînent pas de lésions musculaires ou pectorales ni de mouvements non naturels.
Position rétrofasciale :
L’implant est placé derrière le fascia qui recouvre le muscle pectoral. Le résultat est meilleur que si l’implant est placé derrière le muscle, mais les saignements sont plus abondants et la douleur plus forte. Cette position est rarement utilisée.
TYPES D’IMPLANTS
Les implants mammaires ont connu une évolution importante et les anciens implants en gel de silicone ont été remplacés par des gels cohésifs. Le gel cohésif présente de nombreux avantages par rapport au type de gel utilisé précédemment. Fondamentalement, il est plus « compact », même s’il n’est pas nécessairement plus dur.
L’avantage du gel cohésif est sa plus grande sécurité :
En cas de rupture de l’implant, le gel ne s’échappe pas de l’enveloppe. Le gel a une « mémoire », de sorte que sa forme ne change pas et que le problème de l’ondulation (plissement) qui peut se produire avec les implants antérieurs et les patientes très minces est réduit.
Le problème de la micro-transpiration à travers l’enveloppe a apparemment disparu, ce qui signifie que l’inflammation chronique que les anciens modèles d’implants provoquaient a été réduite. D’autres problèmes, tels que le rejet, le durcissement et la contraction capsulaire sont également fortement réduits. La comparaison entre les anciens modèles et les nouveaux peut être comparée à celle d’une voiture actuelle et d’une voiture vieille de 15 ans.
Les implants actuels sont excellents et, quelle que soit la marque, ils présentent tous des caractéristiques similaires. Les principales différences se situent au niveau des modèles et des formes. Chaque fabricant commercialise un énorme choix d’implants. Le choix relève de la responsabilité du chirurgien, qui doit toujours veiller à ce qu’il s’adapte au thorax du patient.
Voies d’accès aux implants mammaires
Pour obtenir un résultat naturel, il est indispensable de respecter les lignes esthétiques naturelles du sein. La plus importante d’entre elles est la ligne qui va de la clavicule au mamelon. Cette ligne doit être droite, étant donné qu’il n’existe pas dans la nature, à cet endroit, de bombement supérieur provoquant un effet « boule ».
La forme de l’implant n’est pas importante pour que cette ligne soit droite (anatomique ou ronde). Ce qui importe, c’est que le diamètre vertical de la prothèse ne dépasse pas un certain point. Ce calcul est assez simple pour un chirurgien expérimenté et confirme qu’il existe des implants appropriés pour chaque patient, le volume et/ou la taille n’ayant aucune importance.
Le facteur le plus important est le diamètre et, s’il est correctement calculé, il est possible d’ajouter plus ou moins de volume en choisissant différents modèles de prothèses.
Actuellement, les prothèses utilisées sont en gel cohésif, c’est-à-dire en gel de silicone, comme celles fabriquées il y a quelque temps, mais à la différence que le gel a été traité pour lui conférer des qualités physiques spécifiques. Ces qualités empêchent le passage de la substance dans d’autres parties du corps en cas de rupture de la capsule. Le remplacement futur de la prothèse est également facilité.

La bonne qualité n’est jamais obtenue par accident. Katsuyoshi Ishihara

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